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Star Wars Rogue One : l’évolution du Blockbuster comme reflet du capitalisme – 19h17.info Star Wars Rogue One : l’évolution du Blockbuster comme reflet du capitalisme – 19h17.info

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Star Wars Rogue One : l’évolution du Blockbuster comme reflet du capitalisme

Plus d’un milliard de dollars de recettes rien qu’en salle[1]. La sortie imminente en Blue Ray et téléchargement de Star Wars : Rogue One va permettre à Disney de continuer à faire exploser ses profits. En comptant les produits dérivés et le marchandising, à terme il devrait permettre de générer le PIB de l’Islande en termes de revenus. La plupart des amateurs de films à gros sous qui l’on vu l’ont plutôt apprécié. Mais plutôt que de faire la critique d’un énième long-métrage sans réel scénario, Star Wars Rogue One nous permet d’analyser les mécaniques économiques actuelles des Blockbusters.

Comme pour tous les blockbusters le pitch de Rogue One est court : le film suit l’histoire des personnages qui volent les plans de l’Etoile Noire de l’Empire. Le but est donc de faire le lien avec le début de l’épisode IV de la Saga sorti en 1977. On suit l’héroïne Jyn Erso, fille de l’ingénieur en chef forcé par l’Empire à collaborer à la construction de cette arme destructrice. Plus que le scénario, ce qui nous importe c’est l’évolution dans la mécanique du Blockbuster que Star Wars met en lumière, et avec ça celle du capitalisme.

Un vrai modèle économique

Quitte à analyser un Blockbuster, autant se charger d’une des plus grosses franchises : Star Wars. C’est même un précurseur du genre puisque c’est cette franchise qui a donné naissance au genre. En effet, on affirme communément que les Blockbusters sont nés en 1975 avec les Dents de la Mer (Jaws) de Spielberg qui rapporte un demi-milliard de dollars en salle ((ce qui équivaut à 2,2 Mds aujourd’hui)). Le second Blockbuster de l’Histoire est Star Wars un Nouvel Espoir sorti en 1977 qui bas le record de recette de Jaws. Ces deux films vont enclencher une révolution économique à Hollywood.

blockbuster jaws

En effet, dans les années 1960, Hollywood enchaîne les échecs commerciaux avec ses films à gros budget (Cléopâtre, le jour le plus long). La naissance du Blockbuster en 1975 sauve le modèle hollywoodien en rétablissant le taux de profit des studios. Les Blockbusters deviennent alors un des produits les plus rentables dans lequel il faut investir. Le premier Star Wars obtient un ratio profit/investissement de 70 pour un ((le film a coûté 11 Mds et rapporté 775,4 Mds)) sans compter le marchandising et la vente de produits d’exploitation.

Qu’est-ce qu’un Blockbuster ?

Le terme vient d’une bombe utilisée durant la Seconde Guerre mondiale par les alliés. Il est tout d’abord utilisé pour qualifier des pièces de théâtre qui ont un tel succès qu’elles font littéralement « exploser le quartier » où elles sont jouées menant les théâtres concurrents à la faillite.

Au cinéma les fondements de ce qui fait un Blockbuster se codifient au cours des années 1970. Ces productions se caractérisent par un budget important, plusieurs stars dans le casting et pour la plupart, de nombreux effets spéciaux. Mais ce qui fait le Blockbuster c’est surtout sa mise en vente. La révolution qu’impriment Jaws et Star Wars vient du fait que Spielberg, Lucas et Universal dépensent des dizaines de millions de dollars dans la pub pour ses films. Ils inondent les médias pour transformer une sortie de film en événements. Enfin ils capitalisent sur les produits dérivés pour maximiser les profits.

Au niveau du scénario, il doit être court et extrêmement facile à comprendre. On dit couramment que le pitch doit tenir en une ou deux phrases accrocheuses. Cette histoire doit être universelle, compréhensible et appréhensible par le plus grand nombre. C’est ce que l’on appelle le « High-concept », en opposition au « low-concept » qui caractérise les films plus basés sur un développement de la psychologie des personnages ainsi que des subtilités de scénario plus difficile à déterminer. Avant Jaws la plupart des films à gros budget étaient considérés comme « low-concept » à l’instar du Parrain sorti en 1972. Le « high concept » étant massivement utilisé par les films de série Z.

À partir de ce moment, le scénario de tous ces Blockbusters va être à peu près le même, quel que soit le genre : un héros ou une héroïne auquel le spectateur doit s’identifier. Il est en prise avec un problème qui le dépasse et qu’il va réussir à résoudre en se transcendant grâce à l’aide des seconds rôles qui l’entoure. D’Indiana Jones à Flashdance en passant par Armaggedon, Karaté Kid, Américain Pie ou la Grande Aventure Lego, le schéma narratif reste identique.

Gagner 1 milliard de dollars à tous les coups.

Le cahier des charges du Block Buster a légèrement changé depuis les années 2000. Les salles américaines ne suffisent plus pour maximiser la plus-value. Il faut maintenant réussir à toucher tous les marchés mondiaux. Les superproductions hollywoodiennes des années 1980-1990 étaient remplis de culture et d’attitudes sociales typiquement américaines (ex. : l’avènement de Schwarzi ou Stallone). Logique vu que c’était ce marché-là qui était principalement visé. Les entrées en salle en Europe n’étaient vues que comme des bonus par les producteurs.

Celles d’aujourd’hui doivent être par contre encore plus aculturelles en collant à une image sociale mondialisée. Il faut que cela parle immédiatement aux spectateurs indifféremment qu’ils soient Chinois, Japonais, Mexicains ou Allemands et qu’ils puissent directement s’identifier. On touche là toute la difficulté de production d’un Blockbuster actuel. Comment faire pour réaliser un film aussi neutre,  lisse et culturellement acceptable par tous, tout en ne le rendant pas totalement insipide ? L’exercice n’est pas évident, beaucoup n’y arrivent pas (La série des Transformers par exemple) et pourtant Star Wars Rogue One s’en sort plutôt bien.

Mondialiser par le Casting

Le casting est un des principaux arguments du film permettant d’atteindre tous les marchés. Star Wars est le fleuron économique de l’industrie cinématographique américaine, mais aucun des acteurs principaux ne vient de ce pays :

  • L’héroïne principale (Jyn Erso) est jouée par actrice britannique (Felicity Jones). Son père est joué par Mads Mikkelsen, acteur danois et figure connue du cinéma. Ils sont là pour satisfaire le marché européen.
  • Le héros masculin principal qui l’accompagne est un acteur mexicain reconnu (Diego Luna) permettant de toucher le marché mezzo-américain et la diaspora présente aux USA.
  • Deux seconds rôles importants sont campés par des comédiens chinois et hongkongais pour attaquer le marché asiatique. Ce dernier (Donnie Yen) est d’ailleurs un acteur célèbre de l’empire du Milieu permettant de donner des points de repère immédiats aux spectateurs chinois.
  • On trouve également un acteur australien (Ben Mendelsohn) dans un rôle récurrent ainsi qu’un acteur britannique d’origine indo-pakistanaise (Riz Ahmed) pour parfaire le tableau mondial.
  • Les seuls acteurs américains faisant plus que de la figuration, sont principalement le visage connu de Forest Whitaker et l’acteur faisant de la motion capture pour jouer le rôle d’un robot.

Au-delà de la seule présence d’acteur de tous les pays, l’internationalisation du casting permet de lisser les manières de jouer. Cela limite les attitudes sociales compréhensibles seulement par une partie du monde.

Du Destruction Porn pour tous

Cela fait partie du cahier des charges de presque tous les Blockbusters depuis les années 1990 et l’émergence massive des films catastrophes. Le Destruction Porn est l’art de mettre un maximum d’explosion, de destruction et de mort dans un film. Si la représentation graphique du sexe est plus ou moins tolérée selon les pays, la violence et la mort passent sans problème dans le monde entier. Star Wars Rogue One n’est pas en reste, si l’on se conforme au scénario, on y voit littéralement des millions de personnes mourir. Le tour de force, devenu classique dans le Blockbuster américain, est de massacrer sans jamais laisser apercevoir une goutte de sang. On voit un nombre incalculable de personnages disparaitre, mais sans en avoir réellement conscience. La justification de la barbarie est aussi très lointaine, on ne sait jamais trop pourquoi ces gens choisissent de se sacrifier si ce n’est pour l’idée abstraite de l’Empire ou la république. De toute façon est-ce réellement la mort ? Lors des batailles, les protagonistes tombent comme s’ils s’endormaient doucement dans un champ de coquelicots au printemps.

blockbuster destruction porn

Le but principal de cette représentation policée de la mort est économique. Elle permet au film de garder le label PG-13 et donc de rester seulement déconseillé aux moins de 13 ans. Même si ces recommandations sont en réalité peu suivit par le public, elles rendent possible une diffusion dans un maximum de salle sur le marché américain.

Universaliser le sujet

Face à ce casting mondialisé, la réaction caricaturale des conservateurs américains a été unanime. « Pas assez d’hommes blancs ». « Tête d’affiche féministe dans Star Wars = Propagande féministo-castratrice »[2]. On vous rassure tout de suite, le film est loin de tout ça et Disney ne s’est pas transformé en antichambre du féminisme. Par contre le département marketing a dû se rendre compte que sur la planète, un client potentiel sur deux n’était pas un homme. Du coup, utiliser seulement les femmes comme sujet de romance ou objet à posséder, à l’instar de Leila ou Amidala, ça passe moyen au niveau du public féminin.

C’était pourtant un peu la marque de fabrique de la franchise Star Wars. Sur les six premiers films, on ne trouve que très peu de femmes. C’en est même à se demander comment l’univers de Star Wars pourrait être viable démographiquement. Il est encore plus difficile d’en trouver à qui on donne des lignes de dialogue. Les deux femmes principales de la saga, censées être puissantes et respectées (Reine ou cheffe de la rébellion) n’existent que pour se retrouver enchaînées en Bikini par une limace ou être « aimées » par un Jedi dans une relation malsaine. La misogynie des films Star Wars représentait une véritable limite en termes de marché pour Disney que les derniers opus (Le 7e et Rogue One) tentent de gommer. Le but étant de retrouver des autocollants Jyn Erso collés sur le sac des petites filles à côté de ceux de la Reine des Neiges.

C’est d’ailleurs par ce genre de pseudo subversion que le film Rogue One parvient à ne pas paraître insipide. En effet lorsque l’on produit un film fait pour être lisse et acceptable par tous les publics dans tous les pays du monde, mieux vaut tenter de créer quelques surprises pour éviter de trop ennuyer le spectateur.

Un peu de subversion pour casser le manichéisme caricatural de la Saga. (Attention spoiler)

Outre son héroïne principale, ce qui permet de rendre ce Blockbuster quelque peu intéressant est la manière dont sont traités les rebelles dans cet épisode.  En effet, dans l’ensemble des films précédents de la Saga les rebelles défendant la république sont vues comme les gentils qui ont toutes les vertus tandis que l’Empire et le côté obscur sont le mal absolu. Aucune nuance entre les deux, ni troisième camp possible. Les rebelles sont une alliance de grands bourgeois et d’aristocrates de différentes planètes qui ont perdu leur influence politique. Ils sont soutenus par ce qu’il reste des Jedi, une secte étrange extrêmement moraliste qui croit en l’existence d’une force invisible et prône l’ataraxie ((la suppression de tous les désirs et besoins)) dans un délire proche du bouddhisme. La plupart de leurs actions pourraient être considérées comme terroristes et entraînent la mort de milliers de personnes. Et le prolétariat dans tout ça ? Il n’existe pas ou plutôt il suit aveuglément l’un des deux camps en produisant massivement des armes et fournit les contingents militaires pour qu’ils puissent entre-tuer.

L’intérêt de Rogue One tient dans le fait qu’il parvient à nuancer légèrement le manichéisme de ce propos. Il n’y a toujours pas de prolétariat, mais les rebelles et la république sont enfin montrés quelques fois comme de vrais bâtards. Dans une des premières scènes du film, le héros, militaire important de la résistance, assassine un de ses camarades pour éviter d’être ralenti alors qu’il est poursuivi par des troupes de l’Empire. Mais aussi pour la première fois, la rébellion n’est pas montrée comme unifiée. Une partie ont été exclue, car jugés trop « radicaux » et ont créés un troisième camp.

Enfin la démocratie bourgeoise de l’alliance rebelle est présentée comme incapable de prendre une quelconque décision. Les prises de position se font sur un accord unanime du conseil de direction ce qui paralyse tout choix possible. La critique de la démocratie est légère, mais a le mérite d’être posée contrairement aux épisodes précédents ou les choix se font par magie.

Alors bien sûr, on est très loin d’un message révolutionnaire, mais ces légères nuances apportent un peu de cohérence et de réalisme à l’univers de Star Wars qui était trop lisse pour être crédible.

Est-ce que ça vaut réellement le coup de perdre 2h13 ?

Bien sûr, Star Wars Rogue One remplit dans toutes les cases du blockbuster. Le scénario tient sur un post-it, le fond est totalement absent et la psychologie et les motivations des personnages ne sont jamais développées. Pourtant on ne s’ennuie pas. Il ne faut pas attendre à être subjugué ou marqué à vie par ce film, mais il remplit sont office de divertissement. Le jeu de l’actrice principale n’est pas mauvais (c’est moins le cas de l’acteur) et participe à la cohérence du film. Mais ce qui le rend plus intéressant que les Star Wars précédents, c’est surtout les petites nuances intégrées dans l’univers de la saga. C’est ce qui fait dire au critique que cet épisode est plus « sombre » que les autres. En réalité il est juste légèrement moins fleur bleue. Pour une fois il n’y a pas d’histoire d’amour irréaliste qui surgit au milieu de l’intrigue((ils ont dû la couper au montage)). Et le fait qu’il n’y ait pas de Jedi et tout le délire religio-mystique qui les entoure est une véritable bouffée d’air frais. Ça ne va pas très loin, mais c’est suffisant pour créer un certain intérêt pour ceux qui ont vu les autres épisodes de la saga. Les autres par contre ne comprendront pas grand-chose et s’ennuieront surement.

Au-delà du film en lui-même, Rogue One permet de mettre en lumière à quel point les pays « capitalistes de rattrapage » sont devenus une cible pour Hollywood. Que les Blockbusters soient produits pour toucher un maximum de public semble totalement logiques, mais ce n’a pas été souvent le cas. C’est une évolution récente et la mise en avant d’une héroïne féminine participe à cette logique de maximiser l’angle de marché.

[1] https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0211721337959-rogue-one-troisieme-star-wars-au-dessus-du-milliard-2059385.php

[2] http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/rogue-one-star-wars-internautes-propagande-feministe/

A propos de Ben Malacki

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3 Commentaires

  1. La principale nouveauté des blockbusters a surtout consisté à sortir massivement les films sur tout le pays, en cherchant à occuper le plus grand nombre d’écrans dès la sortie. Jusque-là, la sortie des films, même les plus grosses machines, était étalée sur plusieurs mois et sur tous les États-Unis. On est maintenant dans une ère au-delà du blockbuster, et Hollywood parle de « tentpole movies » : la sortie en salle n’est que le début de la toile qui permet de multiplier les débouchés économiques à l’échelle planétaire, l’exemple typique étant la « Reine des neiges » qui continue de coloniser encore à peu près toutes les enseignes commerciales pour les moins de 12 ans quatre ans après sa sortie.
    Autre évolution que Star Wars suit : la création « d’univers ». Un film par an autour de la sage est annoncé pour les prochaines années. C’est là un passage massif à l’industrialisation, les films ne sont plus conçus que comme des rentes commerciales à renouveler chaque année en sortant une nouvelle copie, dont il faut cacher au mieux la conformité – et le conformisme – au produit de l’année précédente.
    Enfin, on ne peut éviter de mentionner, également, l’empire bien réel qui est derrière ce film : les studios Disney, qui ont produit les 5 films les plus lucratifs cette année-là et ont acquis une position de trust inédite, même pour l’industrie hollywoodienne.
    Pour un site révolutionnaire, il est quand même curieux de mettre une note aussi indulgente à un film autant issu du capital, sans le moindre intérêt artistique, faisant preuve d’un ennui et d’une bêtise terrifiants si on met de côté un instant la lobotomisation libérale à l’œuvre derrière.

  2. C’est une question, en effet, l’enthousiasme de 19h17 pour les gros films mainstream, ou en tout cas pour une traduction toute idéologique de leur contenu.

    La discussion serait peut-être aussi de comprendre le coté subversif ou pseudo-social pour ce qu’il est, une autre forme de marchandisation de l’insatisfaction, gentiment ironique ou seulement moraliste.

    Sans compter la narration toujours égotiste et messianique des grosses productions, de fight club a V pour vendetta, Lego, Matrix, Mr Robot…

    C’est l’histoire d’un mec qui sauve le monde.
    Et l’action collective, n’est là que pour supporter cet élu de la révolution.

    On devrait pouvoir se permettre de poursuivre la critique de ce cinéma marchand, qui n’a de « populaire » que sa cible commerciale, sans pour autant tomber dans le piège de l’élitisme pro-situ.

    Il y a de très bonnes grosses productions qui ne portent aucun vernis révolutionnaire et dans lesquelles on retrouve des choses souvent bien plus pertinentes.

    La série Girls (feminisme – Genre – sexualité), le film Arrival (action collective – science – rapports humains), Sausage party (religions – morale – identité), I Don’t Feel at Home in This World Anymore (atomisation – solitude – anti-héros), Pas un bruit (handicap – rôles sociaux – empowerment), pour ne citer que les plus récents…

    Et puis il y a tout les petits films, qui font peut-être un peu trop « bourgeois », mais qui sont quand même moins chiants à regarder que deux heures de pure débilités.

    On peut être précaires, ouvriers, ouvrières, et aimer le cinéma, ce n’est pas antinomique, on ne devrait pas avoir honte d’apprecier des choses moins en surface, avec des dialogues bien écrits, un scénario qui tient la route, des acteurs précis, bref, avec un peu d’exigeance, la moindre des choses, surtout au prix de la place (quand on a les moyens de la payer).

    Voilà pour la petite « réflexion » à chaud.

    Pour le reste, bonne continuation à vous et merci pour toutes les bonnes infos et analyses que le site partage.

    • « des dialogues bien écrits, un scénario qui tient la route, des acteurs précis »

      Euh… Tu parle de Sausage Party quand tu dit ça ?

      Blague à part c’était un peu l’idée de l’article, de replacer l’introduction d’héroïne dans les blockbuster par sa logique économique. Rien de féminisme dans le schmilblick juste de la rentabilité. Star Wars n’a pas de contenu révolutionnaire, c’est même un univers profondément réac. Comme beaucoup de spaces opéra où le capitalisme est devenu universel dans tout les sens du terme.

      Lego de son côté avait l’avantage de justement remettre en cause le truc de « l’élu qui va sauver tout le monde » et reste profondément surprenant pour là d’où il viens.

      Après pourquoi à 19h17 ont choisit ce genre de film ? Bah parce, comme beaucoup de monde on les regarde. Et bien que souvent très vides, ils n’en reste pas moins un pan important de la vacuité des conversation que l’on a avec les gens que l’on peut croiser. Bien sûr, c’est à déplorer qu’au quotidien, entre prolos, on ait pas beaucoup plus à échanger que nos avis sur tel ou tel spectacle marchant. Heureusement qu’il y a les luttes sociales lors desquels on va plus loin.

      Ensuite c’est extrêmement subjectif. Je n’ai pas vu l’ensemble des grosses productions que tu cites. Mais sur celle que j’ai pu mater, je ne partage pas forcement ton enthousiasme.

      Enfin et plus largement je suis d’accord sur le fait que l’on « ne devrait pas avoir honte apprécier des choses moins en surface ». Le problème est qu’il me semble qu’il est de plus en plus difficile de trouver des productions cinématographique actuelles de cet acabit. Que ce soit au niveau des petits ou des gros films. Où alors ils sont tellement « moins en surface » qu’on a du mal à les trouver.

      Mais là du coup, on rejoint l’idée développée dans le commentaire précédent par « patron » où c’est l’analyse générale de l’économie cinématographique actuelle qu’il faudrait faire dans un article (ce que l’on essayera surement de faire dans le futur) et non plus de la critique, plus légère, d’un film particulier

      PS sur le prix de la place au cinéma : Pourquoi crois tu qu’on ait du attendre que Rogue One soit en téléchargement pour le chroniquer ?

      Merci pour tes encouragements

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