En complément du texte « Nous voulons la paix dans les Balkans et la guerre de classe sur l’avenue Patission », nous publions les traductions de divers communiqués venant de camarades de différents lieux. Ils permettent de faire un retour sur la montée du nationalisme en Grèce ces derniers temps, sur les attaques fascistes et sur la riposte du mouvement antifasciste, en adéquation avec le slogan « aucune attaque fasciste ne restera sans réponse ». Nous précisons qu’il ne s’agit pas de l’antifascisme qui situe le régime démocratique aux antipodes du régime fasciste mais ceci n’est pas l’objectif de cet article. Nous ne voulons simplement focaliser sur des actions spectaculaires ; la réalisation d’une action radicale est en lien avec un engagement quotidien aux lieux de vie et de travail et s’inscrit dans un effort global qui prend plusieurs formes qu’il s’agisse des rassemblements, débats, manifestations, attaques etc.
Quelques mots sur la période que nous vivons
(Traduction d’un texte du Groupes Prolétaires Antifascistes d’Assaut, Thessalonique, le 17/03)
Avec l’accès aux fonctions gouvernementales de SYRIZA – ANEL en 2015, les engagements pré-électoraux pris pour la fin des mémorandums n’ont pas été tenus. Au contraire même, la restructuration de l’économie s’est poursuivie normalement, quand elle n’a pas été accélérée. Les réalisations de cette gestion de la crise de la part de la gauche sont : l’ouverture des commerces le dimanche, la nouvelle loi sur les retraites, les diminutions des retraites/pensions, la coupe des prestations, la mise aux enchères des logements des personnes endettées, les évacuations des squats, la gestion « humanitaire » des migrants dans les camps de concentration, le nouveau code pénitentiaire, les condamnations en justice sur la base des empreintes génétiques (ADN), la poursuite de la rhétorique antiterroriste et l’intégration aux rouages de l’État d’une partie des mouvements sociaux de la période précédente. De plus, parce que dès le début de son avènement au pouvoir Tsipras a signifié la continuité de l’État, nous ne devons pas oublier la participation de l’État grec à des alliances militaires de type OTAN, son rôle dans les massacres en Bosnie dans les années 90, les politiques économiques agressives envers les pays des Balkans ainsi que le maintien des tensions visant à l’amélioration stratégique et économique de la position du patronat grec dans la division/répartition internationale du capital. Dans un contexte où les Balkans et le Moyen-Orient sont dans la tourmente, entraînant la renaissance des nationalismes, réapparaît comme écueil le sujet du nom officiel de l’État de Macédoine qui était en suspens jusqu’alors.
Le différend sur la zone géographique macédonienne depuis la dissolution de l’Empire ottoman a jusqu’ici traversé plusieurs phases. Chaque côté a créé son propre récit national pour justifier ses aspirations expansives. Le récit national mythologique grec nous apprend que la Macédoine a toujours été grecque car elle était habitée par les descendants directs d’Alexandre le Grand, ignorant la réalité historique, multi-ethnique, multi-religieuse et multi-culturelle de la région. Une réalité que l’État grec a pris soin de modifier, avec les échanges de population, l’assimilation forcée des non-grecs, la persécution et l’expulsion en Yougoslavie des rebelles Macédoniens après la guerre civile grecque, l’interdiction de la langue macédonienne dans les années de l’après-guerre civile. En réalité, quelle langue parle-t-on encore aujourd’hui dans certains villages au nord de la Grèce?
Relations entre État officiel et État Profond et Théorie de deux extrêmes
Nous entendons dire que depuis la chute de la dictature jusqu’à nos jours, il y a des supposées tentatives de «démocratisation» des forces de l’ordre (armée, police). Cela en soi signifie que le idées dominantes au sein des forces de l’ordre sont encore à nos jours d’extrême droite et fascistes. Même les syndicats de flics homosexuels, les CRS composés par des Albanais et les soldats noirs n’apporteront aucun changement radical à la vie des opprimés. La formation que les fics reçoivent, les slogans que ces flics scandent produisent un certain type d’être humain ; celui du serviteur du patronat. Les flics existent pour discipliner et réprimer l’ennemi intérieur et pour faire peur au reste de la société afin qu’elle reste inactive et résignée. Quand cela ne fonctionne pas, l’État Profond se met en marche.
Après l’arrestation des membres de l’AD, il s’agissait de savoir le degré d’infiltration de cette organisation parmi les forces de l’ordre. Dans ce cas l’État, qui jusqu’alors collaborait avec des nationalistes, néonazis et gens de l’extrême droite (donc l’État Profond organisé), se présente alors comme leur persécuteur, comme le garant du fonctionnement sécurisé du régime démocratique. Les poursuites contre l’AD ne visent pas à freiner le fascisme croissant ; il s’agit d’un jeu politicien et électoraliste dans le but de contenir leurs rejetons suite à l’assassinat de P. Fyssas.
Ce gouvernement, qui était auparavant cible de la théorie des extrêmes, vient maintenant l’appliquer à travers l’arrestation des néonazis et l’expulsion des trois squats suite à la manif balkanique internationaliste de solidarité1.
Concernant le rassemblement du 21 janvier
À la fin de 2017, suite aux ordres des États-Unis et de l’OTAN, l’affaire de la Macédoine s’ouvre à nouveau afin de trouver une solution entre les deux États. Ceci, évidemment est arrivé pour que la Macédoine intègre l’OTAN en servant les intérêts géopolitiques de l’alliance militaire. Puis arrive le réveil des réflexes conservateurs de la société, et le ralliement du dit « tronc national » (policiers, soldats, prêtres, patriotes de droite et de gauche) afin de s’opposer à ce que le terme Macédoine soit inclut au nom officiel de l’État voisin.
A Thessalonique, une frénésie patriotique a prévalu, avec comme point culminant le rassemblement du 21/01. Ce rassemblement patriotique et nationaliste a réuni 150 000 personnes permettant la présence de fascistes en son sein. La participation massive à ces rassemblements doit questionner tant le mouvement antagoniste que les personnes qui y ont participé dont des gens de gauche. Les nationalismes croissants dans les Balkans et la situation au Moyen-Orient, la montée du fascisme en Grèce et en général doivent aussi nous questionner : à qui et à quoi tout cela sert ? Qu’est-ce que ce fanatisme autour du nom d’un État, et les conflits entre les États Nations ont à nous offrir alors que les gens ne se battent pas et ne résistent face au présent toujours plus sombre ?
La chronique des attaques fascistes
Au rassemblement du 21 janvier, des fachos de divers groupes étaient présents au quartier de Ippokrateio suite à l’appel de « Liens de Grecs ». Ce cortège a réalisé la première attaque contre Libertatia et il y en a qui l’ont déjà payé : les locaux des « Liens entre Grecs » ont été vandalisés et un des participants de Ideapolis a été broyé. Cette première attaque a été complétée par des hooligans fascistes de Paok qui ont d’abord attaqué l’Espace Social Libre « École » et le contre-rassemblement anti- national.
La montée du nationalisme dans les stades
Quant à la fascisation d’une partie des supporters, la tactique consolidée des fachos, de la Russie jusqu’à Athènes, et maintenant à Thessalonique (notamment chez les supporters de PAOK), est de se cacher derrière l’étiquette « No Politica » afin de manipuler les supporteurs pour les recruter ou pour attaquer le mouvement antagoniste.
Nous respectons le droit à l’autodétérmination de chaque supporter, nous reconnaissons leur amour pour leur club sportif, peu importe le club, mais nous considérons que le hooliganisme est un problème ; il est problématique d’exprimer la rage sociale à travers la violence contre les supporters d’une autre équipe, juste parce que ils portent différents couleurs et symboles. A vrai dire l’ennemi n’est pas à la tribune d’en face mais dans les banques et les ministères. Nous n’ignorons pas que la culture du supporter va de pair avec le sexisme et le patriarcat et est en même temps un outil pour les propriétaires des clubs qui forment des armées privées afin de défendre leurs intérêts économiques.
Nous savons qui sont ces supporters fascistes, non pas à travers les tribunes mais à travers leurs erreurs, les lieux qu’ils fréquentent, leurs copinages et relations avec des néonazis et des nationalistes qui ne tiennent pas le coup et poucavent facilement. Jusqu’alors ils n’avaient pas fait quelque chose resté sans réponse de la part du mouvement, donc nous ne sommes pas aller les chercher. Sauf que maintenant la situation change, car avec les attaques du 21 janvier, l’incendie du squat et l’attaque contre Proodeutiki2 ils sont allés trop loin.
Fachos rentrez dans vos trous tant que vous avez le temps
Supporters, « nettoyez » vos tribunes pour ne pas faire honte à l’histoire de vos clubs
Si vous poursuivez vos actions, réfléchissez bien, si vous attaquez de nouveau une structure du mouvement ou si vous osez toucher des militants, le minimum pour vous sera des jambes et des bras cassés. Le maximum viendra d’autres qui vous enverront voir votre Dieu tant aimé.
Le 17 mars nous sommes allés donner une première réponse aux fascistes qui relèvent la tête. Nous avons attendu G. Georgitsopoulos (GG) devant chez lui au quartier de Ano Poli, GG est actif au Cercle Ideapolis et a participé aux attaques contre Libertatia.
Nous lui avons pété les côtes et les genoux, nous lui avons laissé les bras intactes pour qu’il puisse ramper et demander du secours.
Nous échangerons nos libertés et même nos vies pour ne plus voir des squats incendiés, pour ne pas voir nos places et nos rues remplis de sang par la fureur du fascisme, du nazisme et du nationalisme montant à cause de l’affaire de la Macédoine. …
Sur la route de la liberté, sur la route pour la révolution sociale
Groupes Prolétaires Antifascistes d’Assaut
Quelques communiqués
★Communiqué des camarades de l’Espace Social Libre « École » à Thessalonique4 , attaqué par des fascistes le 04/075 dernier
Le mercredi 04/07 à 19h45 à Thessalonique, une partie des participants à la manif motorisé concernant l’affaire de la Macédoine s’est arrêtée devant l’Espace Social Libre « École » et certains se sont montrés menaçants. Malgré cela, le service d’ordre du lieu, qui était déjà préparé, a réagit avec patience et sang froid aux attaques verbales et aux lances de pierres, en empêchant une attaque plus généralisée et en prenant soin de ne pas mettre en danger d’autres personnes que celles impliquées à l’attaque (à la fois des passants ou des participant-e-s à cette manifestation qui n’étaient pas d’accord ou qui ne savaient pas de quoi il s’agit ) puisque la logique des dommages collatéraux ni n’exprime, ni ne justifie nos fins. Il s’agit de la deuxième attaque après celle du 21/016, lorsque des fachos et des hooligans avaient attaqué notre lieu à coups de pierres et de fumigènes (auxquels le service d’ordre avait répondu en conséquence), accompagnés par des CRS qui n’ont rien fait pour les en empêcher. Le jour même, des attaques ont eu lieu contre le squat Libertatia (deux fois) et contre le rassemblement anti-national au centre de Thessalonique ; deux semaines plus tard, lors du rassemblement pour l’affaire de la Macédoine à Athènes, les fachos ont attaqué le Théâtre Autogéré « EBROS » où ils ont à nouveau été repoussés par le service d’ordre de ce lieu. De plus, l’Espace Social Libre « Favela » au Pirée a été attaqué le 25/02 par des Sections d’Assaut de l’AD7 et, après l’accord de Prespes, l’ex squat PIKPA8 au centre d’Athènes a été attaqué à coup de pierres et de cocktails molotov ; dans les deux cas il y a eu des blessés qui ont été transférés à l’hôpital.
La frénésie des derniers mois concernant l’affaire de la Macédoine a conduit à l’émergence et au ralliement de toutes les tendances d’extrême droite de la ville (AD, d’autres groupes néonazis, des supporters de la Nouvelle Démocratie9 etc), ce qui donne un coup de pouce aux parties les plus extrêmes de ces derniers, qui se déplacent tranquillement dans la rue et attaquent des migrants, celles et ceux qui sont incompatibles avec leurs obsessions (gauchistes, anarchistes, etc.), ainsi que des lieux de lutte et de résistance (avec comme point culminant l’incendie du squat Libertatia le 21/01). Les rassemblements nationalistes ne sont pas spontanés, car il est clair qu’ils sont organisés par les tendances susmentionnées pour faire avancer leur agenda fasciste et pour servir leurs propres intérêts politiques.
Tout le monde connaît la phraséologie et les slogans dans ces rassemblements ; tout le monde sait que le monument de l’Holocauste a été vandalisé et que des attaques fascistes ont eu lieu (comme c’était le cas du pogrom raciste contre des migrants au centre de Thessalonique venant des participants du rassemblement nationaliste). Il se peut que des participants au premier rassemblement nationaliste du 21 janvier ignoraient les motivations des fascistes. Cependant, maintenant, toute personne qui y participe doit reconnaître et assumer ses responsabilités.
Nous dirons encore une fois que le nom de l’État voisin n’a aucune importance. Tant en Grèce que en Macédoine cette affaire sur le nom de cet État nourrit les nationalismes, la haine et les hostilités qui n’ont jamais auparavant existé entre les peuples de ces deux pays.
Nous reconnaissons que toutes les actions et les mesures prises pour résoudre l’affaire de la Macédoine visent à élargir l’influence des organisations militaires et économiques (OTAN et Union Européenne) qui imposent d’ailleurs la barbarie des guerres et des memorandums, dans tous les aspects de la vie humaine, partout sur cette terre. Pour notre part, nous préconisons la solidarité entre les peuples contre les guerres, contre les memorandums et contre toutes sortes d’oppression. Nous avançons l’idée de la solidarité et la liberté pour tous à tous les coins de la terre, pour les communautés qui s’autogèrent et s’organisent sur la base de leurs propres besoins et non pas sur ceux des patrons.
Enterrons le fascisme le plus profondément possible
Liberté, Égalité, Solidarité
★Pirée, 02/02: Concernant l’attaque des locaux de l’AD au Pirée
Le vendredi 2 février à 7h30, veille du rassemblement nationaliste au centre d’Athènes, nous avons bougé discrètement vers les locaux de l’AD au Pirée afin d’y empêcher l’accès. Sur le moment, les locaux (qui se trouvent juste à côté du commissariat central du Pirée) étaient ouverts pour un débat. …
La « fameuse équipe » de l’Organisation Locale de l’AD qui a participé à l’assassinat de P. Fyssas a fuit. Certains ont réussi à rentrer dans leurs locaux, quelques uns à se cacher ailleurs et enfin d’autres n’ont pas eu de chance. …
Dans une période d’effervescence nationaliste concernant l’affaire de la Macédoine, l’antifascisme combatif doit avoir des réflexes vifs afin de ne pas laisser d’espace à des groupes néonazis – para-étatiques10 qui profitent de la foule patriotique pour agir comme à Thessalonique (attaque à l’Espace Social Libre « École », incendie du squat Libertatia).
Antifascistes
★Irakleio de Crète, 28/02: Communiqué quant au saccage des locaux de l’AD à Irakleio en Crète
L’AD est une des principales et plus dangereuses expressions du fascisme dans notre quotidien même si elle n’est la seule. Malgré ses efforts, elle n’a jamais pu s’installer durablement en Crète. … Avec le sujet de la Macédoine, les fachos ont eu leur plus grande occasion ces dernières années pour relever la tête publiquement ; malheureusement pour eux ils ont eu à faire à un mouvement antifasciste puissant qui était à la hauteur, à travers une série d’actions de différentes formes.
L’AD a choisit d’envoyer sur l’île Lagos (le mafieux, l’organisateur de sections d’assaut, lui qui a tenté de manipuler les dockers de Pirée contre leur propre classe) pour intervenir au débat intitulé « le terrorisme rouge ne brise pas les nationalistes » et pour soutenir les fascistes locaux.
Nous avons donc décidé de nous inviter au débat.
En ce qui nous concerne, notre position contre le fascisme est et restera non négociable. Nous sommes convaincus que la lutte pour la liberté et la vie, la lutte pour une société d’égalité, de solidarité et de justice présuppose la bataille pour l’écrasement total du fascisme, cette bataille qui enverra le fascisme aux poubelles de l’histoire.
Nous espérons que ce qui s’est passé dernièrement rend clair aux fascistes que Irakleio était et restera une ville antifasciste….
Antifascistes
★Thessalonique, 16/05/2018: Revendication de la mise à sac des locaux fascistes du Cercle Ideapolis
Les locaux du Cercle Ideapolis ont été « rénovés ».
Pendant notre recherche sur les membres de ce groupe nous n’avons trouvé ni les habituels hooligans fachos, ni les étudiants homophobes, ni les citoyens réacs, ni les intégristes chrétiens, ni les militaires retraités. Nous avons trouvé des gens avec des hauts revenus financiers et haut placés qui (à côté de leur vie normale) maintiennent consciemment leur identité de Nazi, qui ont comme loisirs l’homophobie et le racisme, qui rigolent de blagues sur les camps d’extermination des juifs, qui organisent des débats sur la pureté de la race, qui glorifient Hitler et son rôle dans l’histoire, qui font des entraînements sportifs ridicules et des cérémonies national-socialistes païennes encore plus ridicules.
Vos locaux secrets au public et votre présence caricaturale faisait que jusqu’à alors personne ne s’occupait de vous. Cela jusqu’à ce que l’affaire de la Macédoine réapparaisse.
Le 21/01 avec d’autres groupes fascistes vous avez formé un cortège qui a attaqué le squat Libertatia et vous avez tenté de vous rapprocher du rassemblement anti-national. Uniquement ce jour là, vous avez pu tenir la rue publiquement, attaquer les structures du mouvement antagoniste, laisser votre marque au rassemblement nationaliste, pour revenir ensuite dans vos trous les heures qui ont suivi, n’ayant plus la couverture de la foule du rassemblement.
Nous savons où vous habitez, quels sont vos véhicules. Nous connaissons vos noms et vos lieux de travail. Vous nous avez prouvé que vous êtes l’État Profond organisé. En vous surveillant nous avons découvert quels sont les flics derrière vous. Nous connaissons votre quotidien et pouvons affirmer que tous ensemble, vous ne valez pas ce que vaut un-e de nos camarades seul-e. Car il vaut mieux être le pauvre de ta classe que sa propre poucave.
Nous ne sommes pas des spécialistes de la violence comme vous-mêmes prétendez l’être, mais nous vous ferons toujours face. Nous n’allons pas arrêter jusqu’à ce que vous ne puissiez renaître de vos cendres. La prochaine fois nous viendrons brûler vos bureaux, vos maisons, vos commerces et à vous, nous vous péterons les bras et les jambes. Autrement dit vous êtes finis.
PS3 : le résultat de l’attaque était la fermeture de leurs bureaux comme eux mêmes l’ont annoncé.
Groupe de Force Majeur
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Notes:
1Suite à une opération policière en février dernier, 11 personnes liées aux NAM et C18 ont été arrêtées. Il s’agissait d’un groupe qui a réalisé nombreuses attaques de basse intensité et aussi incendiaires contre des locaux militants, squats etc. Ces groupes ne respectaient aucune consigne de sécurité de base sur internet et agissaient ainsi au moins pendant 2 ans. Selon ses camarades qui signe le texte la partie de ces groupes agissant au nord de la Grèce sont volontairement laissés à l’abri par l’État.
2Proodeutiki Ekriksi Toumpas est un club sportif de Thessalonique ; l’équipe de football qui évolue en 4ème division et est investit par des antifascistes, tant dans les terrains que dans les tribunes. Un groupe de fascistes a attaqué les tribunes de ce club le 17 février 2018 faisant deux blessés.
3https://sxoleio12.wordpress.com/
4La vidéo de l’attaque : https://www.youtube.com/watch?v=DYTqMapYqvc
5La vidéo de l’attaque : https://www.youtube.com/watch?v=bzVRJJ_FZ58
6Cf : http://lahorde.samizdat.net/2018/02/28/grece-attaque-fasciste-contre-un-centre-social-autogere-au-piree/
7Un lien qui parle de ce lieu : https://fr.squat.net/2011/11/10/athenes-une-assemblee-de-quartier-met-en-place-un-centre-de-sante-auto-organise/
8Le principal parti politique de la droite grecque
9Le terme « para-état » désigne l’État Profond et ses rouages.