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En attendant le 31 mars: trois semaines de neutralisation cégétiste

Même si la mobilisation contre la loi Travail a débuté le 9 mars, la CGT elle, ne comptait pas vraiment s’activer avant le 31 mars. Date décidée depuis la fin du mois de février et annoncée partout. Comme d’hab la CGT entend contrôler la mobilisation. Sa position dans les négociations avec le gouvernement en dépend. Pour le moment, les premières initiatives autonomes n’ont pas fait dérailler le train-train. Malgré les premières occupations, les manifestations sauvages, les actions de blocages et les assemblées de lutte, la grève n’a pas encore pris une tournure reconductible. La CGT, de son côté, a commencé à montrer à qui en doutait encore le rôle qu’elle entend jouer dans la mobilisation : maintenir l’ordre et contenir tout ce qui compte la déborder.

La réussite de la grève du 9 mars, la CGT n’y était pas pour grand chose

Si la CGT a fini par appeler à se joindre à la mobilisation du 9 mars, elle est loin d’en être à l’origine. Il s’agissait en fait d’un appel lancé le 23 février sur les réseaux sociaux « par des salariés, des hommes et des femmes, sans l’appui d’aucune organisation. » Cet appel posait d’emblée l’idée de la nécessité de continuer après le 9 mars avec ou sans l’aval des directions syndicales. La CGT a sûrement flippé un peu qu’une mobilisation parte sans elle. Des syndicats de base, certaines fédérations ainsi que des Unions Départementales, s’étaient très vite joints à cet appel, bien décidés à s’affranchir du calendrier frileux de leur direction qui ne prévoyaient concrètement rien avant plus d’un mois, le 31 mars.

Face à la popularité de cet appel issu des réseaux sociaux, la CGT s’est résolue une semaine après, avec les orgas de jeunesses social-démocrates (UNEF & Co), à appeler à rejoindre les manifestations prévues. L’envie de ne pas être pris de court par sa base et par des initiatives autonomes ? Sans aucun doute. D’autant que ce 9 mars, les cheminots appelaient aussi à la grève et, bien que ce fut sur des mots d’ordre catégoriels, cela laissait planer de possibles jonctions.

La suite est connue : cette journée a été plutôt réussie1. De nombreux grévistes partout en France, des lycées bloqués, près de 500 000 manifestants. Il faut chercher quelques années en arrière dans sa mémoire militante pour retrouver autant de monde dans la rue. Le tout sans que les centrales syndicales y soient pour grand-chose. Interrogé par la presse, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez y vit alors un « bon tremplin pour les futures mobilisations», sous-entendu celles que la CGT appellera. La CGT tente alors de sauver les apparences en s’attribuant les lauriers de cette réussite, mais sait déjà qu’elle va devoir serrer la vis jusqu’au 31 mars. Et en s’attachant à neutraliser toute contestation en-dehors de ses directives, elle ne fait pas autre chose qu’être dans son rôle.

La CGT ne veut pas en découdre c’est son rôle historique

Il n’y a là aucune surprise. La CGT ne trahit pas plus que d’habitude. Sans naïveté, on aurait pu penser qu’elle se sente portée par le petit élan du 9 mars. Après tout, la loi Travail met aussi en jeu la capacité de la CGT à défendre les salariés face aux agressions patronales. Mais non, hors du 31 mars pour le moment, point de salut, ni de perspectives. Et ne parlons surtout pas d’une reconduction de la grève.

La CGT semble persuadée qu’une fois la loi El-Khomri en vigueur, elle ne s’en trouvera pas plus affaiblie dans le rapport de force. Persuadée qu’elle est assez forte localement pour peser dans les négociations d’entreprise. Se trompe-t-elle ou ment-elle aux prolétaires ? Ni l’un ni l’autre. Ce qui est important pour elle c’est de confirmer sa place de partenaire privilégié dans le dialogue social avec la bourgeoisie, patrons et gouvernants. Et c’est vrai que localement, il reste encore des boîtes où elle est solidement installée dans ce rôle.

La CGT cherche au maximum à éviter d’en découdre. Et chaque journée de mobilisation et de grève ces dernières semaines n’ont été utilisées que pour renforcer sa position dans de futures négociations, qui s’ouvriront probablement après le 31 mars. Il n’y qu’à lire le communiqué de l’intersyndicale après la journée du 24 mars2 qui exhorte le gouvernement à les recevoir. Exhortation en guise d’énième appel à esquiver une grève dure.

Car si la CGT est officiellement pour le retrait de la loi, son objectif reste la table des négociations. Elle n’a jamais dit qu’elle refusait de négocier, ce qui serait un « minimum syndical ». Or quand on est pour le retrait d’un projet de loi, qui y a-t-il à négocier ? A priori rien… à moins qu’on veuille la mettre à l’envers à tout le monde si le gouvernement en venait de nouveau à lacher les deux trois miettes qu’il lui reste en poche.

Petit caillou dans la chaussure de la CGT, c’est que le retrait de la loi Travail qu’elle prétend vouloir, seule une lutte très dure et rupturiste est à même de l’obtenir. Une lutte qui de fait balayerait aussi la CGT sur son passage, car si elle est en mesure d’obtenir ce recul, alors c’est assuremment qu’elle peut gagner beaucoup mieux. Alors, une des dernières marges de manœuvre de la CGT est de contrôler que ce qui se passe au sein de la mobilisation ne lui échappe pas. Et si à un moment donné la lutte contre la loi Travail en venait à prendre une dimension insurrectionnelle, elle négocierait une sortie de grève comme elle s’en est rendue coutumière dans l’histoire, et chercherait à réprimer des manifestants au passage.

Parmi les prolétaires engagés dans la mobilisation contre cette loi, beaucoup ne sont pas surpris par cette attitude qui n’est pas inédite. Pour tous les autres, il n’est jamais trop tard.

« Quand j’entends lutte des classes, je sors mon service d’ordre »

Avec ces appels sporadiques à la grève, la CGT a montré à tout le monde qu’elle ne ferait rien avant le 31. Et qu’elle n’avait pas non plus l’intention de se dépêcher de faire quelque chose après. Même si jusqu’à présent, du monde est descendu dans la rue et un certain nombre de salariés se sont mis en grève, elle s’est bien employée à ce que ces journées ne sortent pas du cadre du défilé ronronnant. Heureusement, quelques milliers de lycéens ont donné du peps à tout ça, démontrant par la même occasion que tout n’est pas verrouillé, même si le Service d’ordre (S.O.) de la CGT se tient prêt.

En attendant, la seule chose que la CGT essaye d’occuper c’est l’espace médiatique, et c’est pour y répéter qu’elle gère la situation. Pour ce faire, elle n’a pas hésité montrer les dents dans la rue contre des manifestants trop turbulents à leur goût, lors des journées du 17 mars et du 24 mars3. L’intervention du syndicat ces deux journées, malgré de beaux blocages (port du Havre, rocade de Toulouse…), a surtout consisté à « encadrer » les lycéens, éviter les débordements, traquer les « casseurs », bref effectuer sans rechigner la sale besogne des condés.

Jusqu’ici la CGT a passé ces trois semaines sans trop de frayeur. En mettant tous ses œufs dans le panier du 31 mars, elle sait qu’elle va devoir affronter une partie des grévistes et des manifestants qui ne veulent pas s’arrêter et qui n’acceptent plus d’être baladés par une direction qui freine des quatre fers. Au vu de l’attitude de la CGT depuis les premières manifestations, il est illusoire de penser qu’au soir du 31 mars elle appellera les travailleurs à ne pas retourner bosser le lendemain, à occuper leur lieux de travail ou autre. Il y a fort à parier qu’elle s’opposera classiquement à tout durcissement du mouvement.

Pour les grévistes et les prolétaires en lutte, le rapport de force est donc aussi à envisager sous cet angle. Non pas pour pousser la CGT à durcir un mouvement qu’elle entrave, mais pour se libérer de son étreinte. Pour s’organiser sans elle et se lancer dans une grève dont personne n’a déjà programmé la fin.

CGT-CRS_Sine-56508

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2 Communiqué de l’intersyndicale du 24 mars qui demande au gouvernement de la « recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées. »

3 Lire Cette CGT n’est pas la mienne, sur Paris-Luttes.info

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8 Commentaires

  1. Bonjour…
    A la CGT depuis des années…je ne peux laisser dire que la CGT traine… que serait ce mouvement sans la CGT…. c’est justement c’est grace à sa structure son sens de l’organisation …que la réussite est au rendez vous… bien évidemment le mécontentement est là…. mais il faut structurer autrement c’est l’échec garantit… Et puis Messieurs … la révolution ce ne se décréte pas…. il ne suffit pas d’appeler a la grève reconductible pour quelle fonctionne…. cela ne fonctionne pas du tout ainsi…. Par contre dans la rue je n’ai pas vu beaucoup votre représentativité … votre organisation aahhhhhh oui des mots que des motsss…. Et puis être le premier à l’action n’a jamais non plus donné des prérogatives alors syndiquez vous a la CGT et vous comprendrez un peu ce qu’est un mouvement syndical… Bien amicalement Bemol

  2. Bande de toto de merde !

    Mili va !!

  3. Bonjour…
    J’espère qu’il ne faut pas attendre le modérateur pour la révolution ….. elle risque de passer sans lui….. Avez vous pensé un instant que la CGT accepterait ce nouveau code du travail…. Je rappelle aussi que si aujourd’hui nous avons un minimum de droits sociaux c’est aussi grâce à la CGT….. Je conclus simplement que votre article au lieu de rassembler divise…. prendre comme cible la CGT ne me semble pas bien cohérent, et surtout pas rassembleur, à moins que le modérateur souhaite faire la révolution seul derrière son écran….là c’est pas gagné et j’ai bien l’impression qu’une fois de plus il aura besoin de la CGT….Et puis en plus de modérateur, il est peut être censeur….. et si c’est le cas je peux vous le dire la révolution n’est pas pour demain avec vous ……cat il faut être plus ouvert….et aller vers l’autre…. Bemol.

    • @bemol

      Salut,
      effectivement nous avons mis un peu de temps à modérer. Désolé, mais nous ne sommes pas H24 derrière un ordinateur comme tu sembles le supposer. Ensuite, concernant la CGT, il y a des points que cet article n’aborde pas en profondeur mais qui mériteraient de l’être dans un avenir proche. Notamment sur le fait qu’elle défende sa propre survie en tant que partenaire social privilégié de la bourgeoisie. Ca peut être difficile à accepter quand on en est un militant mais ça ne veut pas dire que la CGT n’est pas traversée de rapports de force internes. Certaines UD, voire certaines fédés et bon nombre de syndiqués de base sont les premiers à être opposés à la stratégie des bureaucrates.
      Ces droits dont tu parles ont été conquis par des luttes sociales beaucoup plus que par la CGT, qui elle a par contre joué un rôle un temps dans leur conservation… mais cela commence à dater. Car cela fait maintenant plusieurs années d’attaques sur le salaire indirect (retraites, chômage et sécurité sociale) où le prolétariat les perd tous un par un. Certes on perd certainement car les capitalistes sont « plus forts », mais on ne peut pas esquiver une critique du rôle de la principale centrale syndicale, de ses renoncements et autres coups tordus faits aux mouvements sociaux.
      Quant à savoir qui divise…

      • Bonjour,
        Partenaire social de la bourgeoisie….. tu veux dire interlocuteur, oui certainement, dans toutes structures il faut une organisation, tu préconises quoi la haine ??, le feu ??,ta stratégie je ne la connais pas,le site est opaque, il démolit,quelles propositions ?? il dénonce c’est tout. La démocratie le vote tu en fait quoi..??? tu bafoues..??? tu tiens pas compte.Des manifs a 150 personnes dans ma ville de 100 000 habitants j’en ai fait des dizaines…. pour conserver mes acquis, oui car demander une augmentation de salaire même si sur le fonds je suis d’accord n’était absolument pas compris…, ou pas suivi car ton peuple auquel tu fais référence (grandes luttes sociales) il était ou dans mes manifs… je répéte s’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour faire plier ou virer le capitalisme nous aurions été nombreux a appuyer dessus à la CGT….Je me bats,contre ce système et je suis avec toi pour que le monde soit meilleur, nous avons certainement des différences et heureusement, mais moi avec le CGT avec toi je lutte contre ce capitalisme, il est vrai que la désyndicalisation est une cause de nos malheurs, cette jeunesse est indifférente, il faut rassemenbler, au lieu de diviser, comme tu le fais, je te rappelle lorsque la CGT avait 5 millions d’adhérents la classe ouvrière a progressé, c’est vrai c’est d’autres temps mais c’est cette force de l’époque qui a fait son succés, c’est de cette façon qu’ils ont gagné la sécu ou autres avancées significatives. La CGT aujourd’hui est isolée seule contre tous… les syndicats réformistes Fo cfdt etc l’on divisée affaiblie, cette division orchestrée par le capitalisme au fil des années, et puis cette jeunesse,égoiste,repliée sur elle même, sans conscience, ne vote même pas ou va vers le FN..
        Quand dans une entreprise après des luttes incessantes et que le rapport de force n’existe plus la CGT ou plutot les syndiqués votent arrête le mouvement…..cela s’appelle la démocratie, ce n’est jamais facile il faut se rendre à l’évidence.. moi je ne suis pas Don quichotte.. je ne me bats pas seul…
        La survie de la CGT, tu vas la remplacer par quoi…??? cetaines Fédé opposées UD …tu parles de quoi là..??? des tendances oui certainement des approches différentes oui ça c’est normal, cela s’appelle le pluralisme l’écoute de l’autre, tu connais le principe d’écouter l’autre, les échanges puis un congrés….Mais en conclusion toujours comme depuis sa création, la lutte contre le pouvoir de l’argent, du capitalisme, lis les statuts de la CGT tout est dedans, cela évitera de dire des contre-vérités….
        Qui divise en critiquant comme tu le fais, Toi,ton mouvement que je ne connais pas, le cfdt,la cgc fo, le ps,la droite etc etc… tout ce qui de prêt ou de loin soutient le capitalisme….les anarchos,les contre tout et rien.
        J’en ai vu souvent des jeunes révolutionnaires, oui ils souhaitaient presque la révolution permanente, ils étaient à nos cotés pas très loin dans les manifs mais pas à la CGT comme toi… et puis quelques mois, quelques années plus tard disparus, absents absorbés par la vie, a la CFDT parfois ou nul part, bien loin tellement loin de leurs idéaux de leur jeunesse…L’adrénaline de leurs 20 ans avait retombé …. Moi je suis encore là avec la CGT…. j’espère que ce mouvement va nous déborder qu’il va prendre une ampleur démesurée 2 millions de gens dans la rue…que la revendication ira au delà du code du travail,pour un monde plus juste…..là on aura tous ensemble la victoire, pas ma, pas ta, mais notre victoire….
        Mais quand toutes les pressions auront retombé et que la victoire fusse t’elle être belle , tu m’accorderas qu’elle ne sera jamais finale, et bien je serai là encore avec la CGT pour organiser structurer, être vigilant et à la moindre attaque… je, nous, toi, moi,réagirons encore avec la CGT en espérant que cette nouvelle action dépassera encore la CGT, mais elle aura été comme toujours l’instigateur,la mise en forme.
        D’après toi quel est l’ennemi No 1 du capitalisme, si c’est la CGT ou les anarchos de pacotilles de fin de manifs…???
        Alors STP casse pas, rassemble…car en cassant la CGT tu sers la soupe au capitalisme……..on aura besoin de tous pour gagner (le nombre fait la victoire) moi je serai avec toi… Peut-être que demain tu ne seras plus dans les revendications moi je sais par mon parcours que je serai encore là…. médite la dessus…

        • Dans le cas d’un mouvement social sur un seul objectif bien précis, à savoir le retrait d’un projet de loi, d’un point de vue purement « technique » les syndicats ne sont pas le meilleur outil.
          D’une part parce qu’ils sont plusieurs et donc divisés, par nature. Et je ne porte aucun jugement, je constate un fait objectif.
          D’autre part, dans ce cas précis, le projet de loi contesté est nuisible pour les salariés, mais pas forcément pour les syndicats qui y trouveront une source de « grain à moudre ». Là c’est mon opinion personnelle, mais la CFDT par exemple affiche clairement un tel raisonnement.

          Dans le cas présent, l’outil de combat le plus adapté c’est la « coordination » des luttes. Mais c’est un outil très compliqué.
          Même ouverte à tous, sans aucune exclusive, une « coordination » sera combattue par les organisations existantes et présentée comme un facteur de division. Alors que justement c’est LA solution contre la division syndicale !
          Et comme nous défendons la liberté, même pour une lutte ponctuelle, il devient nécessaire d’inventer de nouvelles procédures démocratiques, les plus simples possibles. Pas facile, mais la bonne nouvelle étant que les nouvelles technologies nous offrent des outils remarquables.
          Enfin d’un point de vue « politique », il faut aussi se contenter d’une vision simple : adopter un objectif, le retrait, et s’y tenir contre toutes les dérives. On ne descend dans la rue que pour UN seul motif : le retrait, rien d’autre.
          Pour les impatients et autres révolutionnaires de salon, je précise que la victoire sur ce simple objectif apporterait des bouleversements sociaux et politiques inimaginables. Mais ceci est une autre histoire …

          Un autre avantage de la « coordination » c’est de fournir à tous les salariés un objectif concret, une raison d’espérer et de se mobiliser. L’effet psychologique produit c’est d’engager une dynamique de lutte.
          A contrario, la tactique des journées d’action sans perspectives use les
          salariés et leur retire tout espérance. Ce qui brise la dynamique de lutte. C’est pour cela que les manifestations de 2016 sont moins massives que celle de 2010. Beaucoup de salariés savent d’expérience que cette voie est sans issue.

          Enfin on pourrait penser que le mouvement Nuit debout pourrait être le noyau d’une telle « coordination ». A ma connaissance ce n’est pas le chemin qu’a décidé de suivre ce mouvement. Leurs discussions portent sur toutes sortes de sujets, très dispersés, sans un projet clairement défini. De plus, à mon avis, les participants appartiennent à des groupes sociaux minoritaires dans la société. Combien de salariés peuvent se priver de sommeil pendant des semaines ? Un sondage statistique serait d’ailleurs le bienvenu.

          Cela dit, il ne faut pas désespérer. Des grèves vont débuter après la Pentecôte. La création de comités de grèves mêlant syndiqués et non syndiqués et surtout leur coordination progressive, branche par branche ou région par région, est susceptible d’entraîner le mouvement de masse nécessaire pour faire reculer le gouvernement.
          Dans le cas de la généralisation des grèves, la victoire serait acquise rapidement, et le code du travail sauvé ! Quant à l’améliorer, c’est autre chose.

          Et pour le fun, je rappelle que la « coordination » sauvage des salariés en lutte c’est LE cauchemar du patronat et du gouvernement 🙂

    • Si on est par derrière notre écran, c’est qu’on est dans la rue, etc. #mouvement

  4. Bon bah voilà, avec un peu de recul, la donne a changée, non ?
    Heureusement que la base de la CGT a fait évolué sa direction, aujourd’hui on marche tous dans le même sens, raffineries, centrales nucléaires, transports, docks … on peut dire aujourd’hui que la CGT est loin d’avoir renié ses fondements basés sur la lutte des classes.
    Pourvu que ça dure !

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